Si vous vous intéressez à la déco cela ne vous a pas échappé, depuis quelques années le mobilier en rotin revient en force. Facile d’entretien, plutôt robuste, on le trouve régulièrement sur les brocantes et autres vides greniers pour un prix parfois dérisoire. Devenu très présent dans l’univers du mobilier des XIXe et XXe siècles, ce matériau n’en demeure pas moins méconnu.
Origines et confusion de genre
Le rotin a été « découvert » par les colons hollandais en 1619, sur l’île indonésienne de Malacca. Il s’agit d’un palmier liane grimpant commun à toute l’Asie du Sud-Est. Plutôt prolifiques, ces plantes s’aident des arbres pour pousser et peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres.
Le rotin est à différencier de l’osier et du bambou avec lesquels il est souvent confondu. Premièrement, ces trois matériaux sont issus de plantes différentes. Le rotin dont le nom est une dérivation du mot malais « rotang » désignant les palmiers à liane vus plus haut, le bambou lui est issu de la famille des graminées, alors que l’osier provient de jeunes pousses des saules. De plus, il y a aussi des différences techniques, le rotin peut facilement être courbé, contrairement au bambou et l’osier lui, est bien plus fin que le rotin et il est particulièrement utilisé en vannerie pour la création de paniers par exemple.